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1 - | Le châssis était composé de quatre tubes (deux longitudinaux,
deux transversaux) non cintrés. Deux tubes secondaires, cintrés ceux-là, faisaient office de support de colonne de direction et de dossier. |
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2 - | Moteur de marque West Bend était un monocylindre, 2 temps,
développant 2,5 ch. Il était destiné à être monté sur une tondeuse à gazon. |
3 - | lnstallée derrière le pilote, la transmission s'effectuait par chaîne, l'arbre étant contenu dans le tube arrière. |
4 - | Une seule pédale sur le kart d'lngels, l'accélérateur. |
5 - | Le réservoir était installé au-dessus du moteur, derrière le pilote. |
6 - | La direction était déjà très semblable dans son principe à ce qui existe encore aujourd'hui. |
7 - | Le freinage était assuré par un levier situé à main droite. En tirant sur ce levier, on actionnait une plaque métallique frottant sur le pneu arrière. |
8 - | Pneus et jantes (d'environ 5 à 6 pouces) sont d'origine inconnue, |
9 - | Siége rembourré mais pas de maintien latéral ! En fait l'ensemble pesait environ 45 kg et disait-on, pouvait atteindre les 50 km/h. |
Une déferlante nommée kartingMoins de 3 ans après son lancement aux Etats-Unis, la vague du karting va traverser l'Atlantique et connaître en France, un succès immédiat et phénoménal.Avec son numéro du 20 août 1959, l'hebdomadaire de bande dessinée Spirou est le premier à consacrer un article au karting en Europe. Dans le cadre de sa rubrique sport mécanique, Starter, un petit personnage d'encre et de papier, présente sur plusieurs pages le phénomène des "go-karts" américains. La réaction ne tarde pas. L'article occasionne une avalanche de courrier, déclenche un enthousiasme incroyable et il met littéralement le feu aux poudres ! Du coup, dans les mois qui suivent, les revues automobile comme l'Action Automobile ou l'Auto Journal (dirigé par Jean-Marie Balestre) s'y intéressent à leur tour, tandis que l'autre grande revue pour les jeunes, Tintin, s'empresse de se faire l'écho de la première course de cette nouvelle race d'engins, alors appelés "Midjets-cars", disputée le 12 décembre de la même année sur le terrain de l'école technique d'Argenteuil. L'homme a l'Initiative de cette manifestation, Georges Lescovac, a eu l'occasion de conduire des "Go-Karts" aux USA puis en Angleterre et il a senti le sens du vent. Il s'est donc employé à faire construire des "Lesko-karts" (du nom de leur créateur) dans un atelier de St Ouen. Vendus 925 F, équipés d'un moteur deux temps Lavalette à embrayage automatique centrifuge et dotés d'une transmission par galet (comme les Solex), ces karts sont très perfectibles. Le freinage (sur une seule roue) et la position de conduite notamment sont loin d'être parfaits.., mais notre homme a le mérite d'être l'un des premiers sur le marché. Il compte d'ailleurs bien en profiter puisqu'il vient de créer la F.F.M.K. ou Fédération Française de Midget-Kart. En réalité, cette tentative d'un constructeur de prendre en mains les destinées de toute une discipline ne va pas aboutir. Les constructeurs affluent Les années 60
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Tout a commencé en octobre 1959. En ce temps-là, le Salon nautique se tenait encore sur les berges de la Seine et, me promenant par là en compagnie de Philippe Sée, qui tenait la rubrique motonautique de l'AJ, nous fûmes témoins de la surprise du personnel du stand McCulloch qui, au lieu de découvrir dans un vaste carton un moteur hors-bord, se retrouva avec un curieux assemblage de tubes, de roues, de siège et de volant,.. Tout cela n'avait pas grand chose de commun avec un bateau mais Sée et moi avions déjà vu des photos de l'engin. Il s'agissait d'un kart et comme il n'avait rien à faire au Salon nautique, les établissements Roques et Lecoeur le mirent volontiers à notre disposition. Ce fut le coup de foudre. Quelques heures plus tard, nous étions tous deux à tourner comme des fous sur le tarmac de l'aérodrome de Dammartin-en-Goële et, huit jours plus tard, la moitié de la rédaction de l'AJ en faisait autant sur les terrains vagues de la porte de Clignancourt. Le premier article parut dans l'AJ du 1er décembre 1959. Le second, le 15 décembre, annonçait la création du Kart-Club de France et, dès le 1er janvier 1960, l'AJ publiait les plans détaillés d'un kart. Le 15 janvier, le Kart-Club de France comptait déjà 2 000 membres, avant que François Berteaux devienne le premier animateur du groupement national. En moins de trois mois, l'AJ avait découvert et lancé le karting en France. Les compétitions fleurirent immédiatement à un rythme infernal et si l'on veut bien s'en souvenir, de Prost à Arnoux, un grand nombre de champions français ont été révélés par le kart ! |
Ce qu'est un "go-kart"Il n'est pas inutile de rappeler qu'un "Go-kart" est un minuscule petit véhicule à quatre roues, d'une conception extrêmement simplifiée, mais qui permet de goûter aux mêmes joies qu'au volant d'une puissante voiture de sport. Quant au nom américain, nous l'avons conservé afin de maintenir l'unité en cas de rencontres internationales car, même en Belgique, on parle de "Go-kart", mot difficile à traduire...Voici l'essentiel de la réglementation officielle qui définit les caractéristiques du "Go-kart" : Comment l'acquérirIl existe pratiquement trois solutions pour se rendre propriétaire d'un "Go-kart".Comment l'utiliserAyant procédé nous-mêmes à des essais très complets avec un "Go-kart" américain, nous sommes en mesure de définir avec beaucoup de précision les modalités d'utilisation de cet engin.Le "Go-kart"A la demande de nombreux lecteurs, nous publions bien volontiers un plan cotés de véritable "Go-kart" à moteur McCulloch, fabriqué aux Etats-Unis. Il va sans dire que cet ensemble, fabriqué industriellement, est la propriété de la marque "Go-kart" et qu'il ne peut donner lieu à aucune fabrication commerciale en série. Les amateurs trouveront là, cependant, une documentation de premier ordre dont ils pourront s'inspirer directement et qui leur permettra, dans le cadre de la formule, de construire un véhicule dont la valeur est déjà reconnue en plusieurs pays Il suffit simplement de respecter les cotes indiquées par ailleurs. |