Histoire   du karting de Joce 

Le tout premier engin de karting a été construit en 1956 par Art Ingels en Californie avec un moteur de récupération (d'une tondeuse à gazon) à 2-temps de la West Bend Company, une compagnie établie à West Bend, Wisconsin (1911-2003). Le karting se développe rapidement en Amérique du Nord avec des fabricants tels Go Kart Manufacturing Co. (1958) et McCulloch pour les moteurs (1959). McCulloch était un fabricant de tronçonneuses à chaînes et de moteurs hors-bord. Son premier moteur pour karting, le MC-10, n'était autre qu'un moteur de tronçonneuse adapté.

En octobre 1959 se tenait à Paris le Salon Nautique à côté duquel le Salon de l'Automobile était présenté au Grand Palais. Le représentant de McCulloch International (un américain du nom de Burton Reinfrank) eut l'idée de présenter un châssis Go Kart Manufacturing équipé du moteur McCulloch sur leur stand du Salon Nautique, au milieu de moteurs hors-bord. Cette présentation remporta un vif succès et fit l'objet de reportages dans la presse automobile française. C'est ainsi que le karting fit son entrée en France et en Europe.

Dès son arrivée en France et pendant les années 1960, le karting connaît un engouement rapide et croissant. Les années 1970 voient une évolution technique importante des moteurs et des châssis (surtout grâce aux fabricants italiens) et de futurs grands champions commencent à émerger du karting, tels Alain Prost, Riccardo Patrese, Nelson Piquet ou Ayrton Senna.

 Depuis, la pratique du karting s'est structurée et est devenue un passage presque obligatoire pour qui veut devenir pilote automobile ; à l'exception du pilote russe Vitaly Petrov, la totalité des pilotes engagés aujourd'hui en F1 est passée par le karting.

Mon kart du style de ceux de la photo a été construit vers 1960 avec mon camarade Jean Pierre PETIT aidés pour la partie mécanique de son père qui travaillait à l'atelier mécanique au centre SNCF de Longueau.
Alors que nous étions en 1ére au Lycée Industrielle rue Lamartine à Amiens.

Il était équipé de roues de scooter Lambretta (400x8), d'un moteur 100 cm3 de moto de récupération, le pére de Jean Pierre Petit travaillant aux Ateliers SNCF de Longueau s'est chargé de la partie mécanique moyeu de roues à roulement à bille ... Mr Obré  mécanicien de mon village natal (Belleuse) a fait la soudure des différentes pièces du châssis que nous avions préparées (cintrage au sable des tubes types chauffage central...) auparavant dans l'atelier du grand-péèe de JP à Hébécourt qui était équipé d'une petite forge..

A l'époque j'étais passé avec l'ami Gérard CONTE pilote essayeur des nouveaux Karts construits par d'autres amateurs en bout de la piste d'aviation de    (Ce qui parfois nous a valu de belles frayeurs, retournement, 2 roues ...)

Anecdote l'ami Gérard CONTE a participé à une course à Doullens en se frottant non sans panache aux pilotes d'usine (déjà à l'époque) tels que Colette DUVAL et Gilles DELAMARE équipés de Kart mus par des moteurs Mac Culloch ...
Le déplacement s'était effectué par la route CONTE au volant de son Kart et moi comme suiveur avec mon père dans la Peugeot 403 de celui-ci. Le retour fut émaillé par un contrôle de Gendarmerie à Beauval où les gendarmes ont surtout parlés mécanique et nous ont donc laissé rejoindre Amiens normalement.

      Colette DUVAL et Gilles DELAMARRE

  Moi et mon copain Jean Pierre PETIT (à droite).